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Entreprises et santé : comment évaluer correctement les couts de la non-santé
J’ai déjà évoqué l’importance de l’argument économique dans la motivation des entreprises à agir. On dispose de nombreuses études de…
J’ai déjà évoqué l’importance de l’argument économique dans la motivation des entreprises à agir. On dispose de nombreuses études de micro-économie sur les coûts de tel ou tel problème (le stress, les TMS, etc.). Mais les études de macro-économie sont plus rares et différentes approches existent pour estimer les coûts des accidents et des maladies liés au travail. Existe-t-il une méthode de référence ? Un récent rapport de l’Agence européenne de la Santé et de la Sécurité au travail (AESST) permet d’y voir plus clair. Globalement, cette agence estime que les altérations de la SST représentent 3,3 % du PIB en Europe. Elle a souhaité analyser ces coûts de façon plus détaillée.Deux grandes approches
La première approche nommée « bottum-up » consiste à sommer différentes catégories de coût :- Coûts directs : soins payés par les différents acteurs assurantiels et les personnes.
- Coûts indirects : pertes de performance, absentéisme, incapacités, coûts de gestion, coûts des remplacements.
- Coûts humains et sociaux (dits intangibles) : perte de qualité de vie monétisée.
- la méthode du capital humain
- l’approche par le consentement à payer
- la valeur économique d’une année de vie.