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Culture sécurité : 7 étapes pour réduire les risques et engager vos équipes

Résumé de l'article en 30 secondes

Dans un contexte de fortes exigences réglementaires et d’attentes accrues des salariés, la culture sécurité devient un levier clé de performance et d’engagement.

Au-delà de la simple conformité HSE, comment mobiliser durablement vos équipes en santé-sécurité au travail (SST) ?

Découvrez 7 étapes concrètes pour structurer, piloter et faire vivre votre démarche.

7 étapes pour mobiliser vos collaborateurs et créer une culture sécurité durable 

Introduction 

Accidents du travail, maladies professionnelles, troubles psychosociaux, exigences réglementaires en hausse : la santé-sécurité au travail (SST) est au cœur des enjeux RH, opérationnels et RSE.

Pourtant, dans de nombreuses organisations, la sécurité reste perçue comme une contrainte légale, un dossier HSE technique, loin du quotidien des équipes. 

À l’inverse, lorsqu’une culture sécurité est réellement ancrée, les collaborateurs remontent les situations dangereuses, les managers intègrent la prévention dans leurs décisions et les incidents deviennent des opportunités d’apprentissage. Les accidents diminuent, les coûts se réduisent et la performance globale progresse. 

Cet article propose 7 étapes concrètes pour passer d’une logique de conformité légale à une culture sécurité durable, portée par l’ensemble des acteurs. 

Culture sécurité : bien plus qu’une obligation réglementaire 

Culture sécurité : valeurs, comportements et bonnes pratiques partagées 

La culture sécurité ne se résume ni à un DUERP à jour ni à un règlement intérieur affiché. Elle correspond à la façon dont la santé et la sécurité sont réellement prises en compte au quotidien, à travers : 

  • Les comportements observés (signalement des situations dangereuses, respect des consignes, port des EPI). 
  • Les décisions managériales (arbitrages entre délais, coûts et sécurité). 
  • Les réactions aux incidents (analyse, actions correctives, partage d’expérience). 

Une culture sécurité solide se voit dans la cohérence entre le discours et les actes, du comité de direction jusqu’aux équipes terrain. 

De la conformité légale au levier de performance 

Respecter la réglementation est indispensable, mais insuffisant. Une culture sécurité mature : 

  • Protège la santé physique et mentale des salariés. 
  • Limite les arrêts de travail, les sinistres, la désorganisation et les coûts associés. 
  • Sécurise la qualité, la continuité d’activité et l’image de l’entreprise. 
  • Renforce la confiance des clients, donneurs d’ordres, autorités et partenaires. 

La sécurité n’est plus seulement un sujet HSE : elle devient un levier de performance, d’attractivité et de résilience

S’appuyer sur la réglementation… et la dépasser 

Le cadre légal impose d’évaluer les risques, de mettre en place des mesures de prévention, d’informer et de former. Encore faut-il : 

  • Intégrer systématiquement la sécurité dans les décisions (investissements, organisation du travail, choix techniques). 
  • Utiliser des outils qui facilitent l’analyse des risques et le management des incidents

La réglementation fixe le socle. La culture sécurité commence lorsque l’entreprise décide d’aller plus loin, par conviction et par stratégie. 

Étape 1 : affirmer un leadership sécurité clair et visible 

Un engagement explicite de la direction 

Sans signal fort de la direction, la culture sécurité reste perçue comme secondaire. La direction doit : 

  • Clarifier la place de la sécurité dans le projet d’entreprise. 
  • Fixer des objectifs concrets (réduction des accidents, remontées de situations dangereuses, formations, mise à jour du DUERP). 
  • Assumer des arbitrages visibles en faveur de la sécurité lorsque les contraintes sont fortes. 

Ce qui compte, ce ne sont pas seulement les messages, mais les décisions observées par les équipes. 

Une exemplarité managériale au quotidien 

L’encadrement de proximité est le relais déterminant de cette ambition. Son exemplarité se traduit par : 

  • L’application systématique des règles, y compris dans l’urgence. 
  • Le port des EPI lors des visites terrain. 
  • La réaction immédiate à une situation dangereuse. 
  • La valorisation des remontées d’anomalies. 

Un manager qui contourne les procédures décrédibilise la démarche HSE. À l’inverse, un encadrement cohérent entre discours et pratiques tire la culture sécurité vers le haut. 

Intégrer la sécurité dans le pilotage de la performance 

Le leadership se traduit aussi dans les indicateurs et les revues de performance : 

  • Prise en compte des risques SST dans les projets et les arbitrages. 
  • Intégration d’objectifs sécurité dans les objectifs des managers. 
  • Suivi régulier des indicateurs HSE en comité de direction au même niveau que les indicateurs financiers ou de qualité. 

La sécurité devient ainsi un critère structurant de la performance, et non un sujet périphérique. 

Étape 2 : clarifier les rôles et responsabiliser l’encadrement 

Qui fait quoi en santé-sécurité ? 

Pour éviter le « no man’s land » où tout le monde se sent à moitié responsable, il est nécessaire de clarifier : 

  • Les responsabilités de la direction (politique, moyens, priorités). 
  • Celles de l’encadrement (organisation du travail, animation de la prévention, traitement des situations à risque). 
  • Le rôle du service HSE (expertise, structuration, pilotage, accompagnement). 
  • Le rôle du CSE et des représentants du personnel (alerte, participation au DUERP, relais du terrain). 
  • Les responsabilités des salariés (respect des consignes, utilisation des EPI, remontée des situations dangereuses). 

Cette clarification peut prendre la forme de fiches de rôles ou d’une matrice RACI intégrée au système de management HSE. 

Un encadrement de proximité de la sécurité 

L’encadrement de proximité doit être considéré comme responsable du niveau de sécurité sur son périmètre. Cela suppose de : 

  • Préciser ses obligations en matière de SST. 
  • Lui fournir des outils simples (grilles de visites, fiches de remontée). 
  • L’associer aux analyses d’incidents et à l’actualisation du DUERP. 
  • Le former à la fois au cadre réglementaire et à la posture managériale. 

Quand le manager se voit comme acteur de la culture sécurité, la qualité des remontées et la réactivité face aux écarts s’améliorent immédiatement. 

Aligner objectifs HSE et management des équipes 

La responsabilisation passe aussi par les objectifs : 

  • Intégration d’indicateurs HSE dans les objectifs annuels des managers. 
  • Prise en compte de la sécurité dans l’évaluation de la performance managériale. 
  • Rituels de pilotage combinant résultats opérationnels et sécurité. 

Ce qui est attendu, mesuré et reconnu devient prioritaire. Si la sécurité n’apparaît jamais dans les objectifs, elle restera secondaire dans les pratiques. 

Étape 3 : communiquer et rendre la sécurité concrète pour les équipes 

Des messages proches du terrain 

Pour que la culture sécurité soit comprise et partagée, la communication doit : 

  • Traduire les exigences HSE en exemples concrets (maintenance, coactivité, manutention, chimie, travail en hauteur, déplacements). 
  • Expliquer le « pourquoi » des règles (scénarios d’accidents évités, protections mises en place, impacts pour l’activité). 
  • Adapter le langage aux publics (éviter le jargon réglementaire, privilégier des messages simples et visuels). 

Objectif : que chacun connaisse les risques majeurs de son poste, les bons gestes et les bons interlocuteurs en cas de doute. 

Multiplier les formats et les moments 

Une communication efficace passe par : 

  • Des briefs sécurité en début de poste. 
  • Des points sécurité en réunion d’équipe. 
  • Un affichage ciblé (panneaux, fiches réflexes, QR codes vers l’intranet ou la plateforme HSE). 
  • Des retours d’expérience après incidents ou presque-accidents. 
  • Des campagnes thématiques (TMS, chutes, risques chimiques, RPS, risque routier, etc.). 

L’idée est d’inscrire la sécurité dans les rituels de travail, et pas seulement dans les communications exceptionnelles. 

Donner du sens à la démarche 

Pour favoriser l’adhésion : 

  • Les salariés doivent percevoir un bénéfice concret (protection, réduction du stress, reconnaissance). 
  • Les managers doivent y voir un levier d’organisation et de crédibilité. 
  • L’entreprise doit communiquer sur les impacts en termes de coûts, qualité et image. 

La culture sécurité devient alors un projet collectif qui améliore le quotidien, pas seulement un impératif réglementaire. 

Étape 4 : former, sensibiliser et développer les compétences SST 

Adapter les compétences aux profils 

Une culture sécurité durable repose sur des compétences alignées avec les risques. Les besoins varient : 

  • Direction : enjeux stratégiques, responsabilités, pilotage d’indicateurs. 
  • Encadrement : obligations SST, animation de la prévention, gestion des écarts. 
  • Équipes opérationnelles : risques majeurs, consignes, EPI, gestes et postures. 
  • CSE : droits d’alerte, participation aux inspections, apport au DUERP. 
  • Fonctions support : intégration des enjeux HSE dans leurs processus. 

Cartographier ces besoins permet de construire des parcours de formation ciblés. 

Aller au-delà des formations obligatoires 

Les formations réglementaires (habilitations, travail en hauteur, risques spécifiques…) sont indispensables mais ne suffisent pas. Pour faire grandir la culture sécurité, il faut aussi : 

  • Développer la vigilance partagée et la capacité à remonter une situation dangereuse. 
  • Travailler les compétences comportementales (oser dire stop, gérer un désaccord autour des règles). 

Les formations gagnent en impact lorsqu’elles s’appuient sur des cas réels de l’entreprise. 

Structurer des parcours de formation SST 

Plutôt que des sessions ponctuelles, il est efficace de : 

  • Prévoir un parcours d’intégration sécurité pour les nouveaux arrivants. 
  • Déployer un parcours managérial SST pour l’encadrement. 
  • Organiser des formations régulières adaptées aux risques. 
  • Proposer des modules ciblés lors de changements importants. 

Des formations comme « Enjeux santé sécurité au travail (SST) : responsabiliser l’encadrement » accompagnent les managers dans ce rôle clé. 

Étape 5 : faciliter le signalement et la gestion des incidents 

Lever les freins au signalement 

Une culture sécurité solide capte les signaux faibles. Or, les situations dangereuses et presque-accidents sont souvent sous-déclarés à cause : 

  • De la peur d’être jugé ou sanctionné. 
  • De la crainte de déranger. 
  • Du sentiment que « rien ne change ». 
  • De démarches trop complexes. 

Pour inverser la tendance, il faut : 

  • Poser clairement que le signalement est attendu et jamais sanctionné. 
  • Simplifier les remontées (formulaire court, application, interlocuteur identifié). 
  • Remercier systématiquement les remontées. 
  • Intégrer ces sujets dans les échanges d’équipe. 

Un processus de gestion des incidents clair 

Encourager les remontées n’a de sens que si l’organisation : 

  • Définit les événements à remonter (accidents, presque-accidents, situations dangereuses, non-conformités). 
  • Clarifie qui analyse, qui décide, qui suit les actions. 
  • Précise les étapes : enregistrement, analyse des causes, actions, clôture. 
  • Fixe des délais cibles de traitement. 

L’essentiel est de rester proportionné : analyses approfondies pour les événements majeurs, traitement plus léger pour les écarts mineurs, mais toujours avec retour vers le terrain. 

Structurer le pilotage avec un logiciel de gestion des incidents 

Un logiciel de Gestion Des Incidents permet de : 

  • Centraliser les remontées. 
  • Standardiser la collecte d’informations. 
  • Suivre les analyses et plans d’actions. 
  • Produire des tableaux de bord consolidés par site, type de risque, gravité. 
  • Partager les retours d’expérience entre services. 

Chaque incident, même mineur, devient une opportunité de renforcer la maîtrise des risques et la culture sécurité

Étape 6 : structurer l’analyse des risques et les plans d’action 

DUERP, analyse et hiérarchisation 

L’analyse des risques est un pilier de la culture sécurité. Le DUERP doit être : 

  • Exhaustif (toutes les unités de travail, y compris activités temporaires, sous-traitants, travail de nuit, etc.). 
  • Actualisé à chaque changement important. 
  • Opérationnel, relié à des plans d’actions concrets. 

Pour chaque situation de travail, il s’agit d’identifier les dangers, d’évaluer les risques (probabilité × gravité) et de les hiérarchiser pour concentrer les moyens là où l’impact sera le plus fort. 

Impliquer le terrain dans l’analyse et les actions 

Impliquer les équipes améliore la qualité de l’analyse et l’appropriation des solutions : 

  • Visites terrain conjointes (HSE, managers, opérateurs, CSE). 
  • Ateliers d’analyse des risques. 
  • Exploitation des incidents et presque-accidents pour enrichir le DUERP. 
  • Co-construction des plans d’actions avec les équipes concernées. 

L’analyse des risques devient ainsi un processus collectif, vivant, et non un exercice documentaire. 

S’appuyer sur un logiciel d’évaluations des risques 

Un logiciel d’Evaluations Des Risques permet de : 

  • Harmoniser la méthodologie entre sites et métiers. 
  • Centraliser les évaluations dans une base unique. 
  • Prioriser les actions selon des critères partagés. 
  • Lier chaque risque à un plan d’actions (responsable, échéance, suivi). 
  • Piloter dans le temps la réduction des risques en entreprise

L’outil donne une vision claire des priorités et soutient la montée en maturité de la culture sécurité

Étape 7 : mesurer, reconnaître et faire vivre la culture sécurité dans la durée 

Des indicateurs utiles pour piloter 

Pour installer une culture sécurité durable, il faut des indicateurs : 

  • Sur les événements (accidents, presque-accidents, situations dangereuses). 
  • Sur la prévention (avancement des plans d’actions DUERP, visites, audits). 
  • Sur les compétences (taux de formation SST, participation aux campagnes). 
  • Sur la perception (climat de sécurité, confiance dans le système de remontée). 
  • Sur la performance globale (sécurité / qualité / absentéisme / turnover). 

L’enjeu est d’avoir peu d’indicateurs, mais bien choisis, construits avec les acteurs et partagés régulièrement. 

Valoriser les comportements positifs 

Mesurer ne suffit pas : il faut aussi reconnaître : 

  • Les remontées de situations dangereuses. 
  • Les bons réflexes sur le terrain. 
  • Les améliorations concrètes mises en place. 
  • Les équipes ou sites moteurs. 

Cette reconnaissance entretient une dynamique positive et renforce l’engagement autour de la culture sécurité

Installer une boucle d’amélioration continue 

Enfin, tous ces éléments doivent alimenter : 

  • Des revues HSE régulières au niveau direction et sites. 
  • Des revues opérationnelles au niveau des équipes. 
  • La mise à jour du DUERP et des plans d’actions. 
  • Des plans de progrès pluriannuels en culture sécurité. 

Les outils dédiés tels que Gestion Des IncidentsEvaluations Des Risques, tableaux de bord HSE, facilitent la consolidation des données et le pilotage dans la durée. 

Les bénéfices d’une culture sécurité durable 

Une culture sécurité robuste génère des bénéfices : 

  • Pour les collaborateurs : santé mieux protégée, climat de confiance, sentiment d’être écoutés, engagement renforcé. 
  • Pour le management : meilleure maîtrise des risques, décisions plus claires, cohérence accrue entre discours et pratiques. 
  • Pour l’entreprise : réduction des coûts directs et indirects, continuité d’activité, qualité, attractivité employeur, image renforcée auprès des clients, assureurs et autorités. 

La culture sécurité devient un véritable actif stratégique

Comment Red-on-line vous aide à accélérer votre culture sécurité 

Veille & conformité réglementaire HSE 

La solution de Veille & Conformité Réglementaire HSE vous aide à : 

  • Rester à jour sur vos obligations. 
  • Structurer votre référentiel réglementaire. 
  • Évaluer votre conformité et prioriser vos actions. 

Vous sécurisez ainsi le socle réglementaire de votre culture sécurité

Logiciel d’évaluations des risques 

Le logiciel d’Evaluations Des Risques permet : 

  • D’harmoniser vos analyses de risques. 
  • De centraliser et mettre à jour le DUERP. 
  • De piloter vos plans d’actions et la réduction des risques. 

Logiciel de gestion des incidents 

Le logiciel de Gestion Des Incidents 

  • Simplifie le signalement depuis le terrain. 
  • Standardise l’analyse et le suivi des actions. 
  • Fournit des tableaux de bord consolidés pour le management des incidents

Formation SST et responsabilisation de l’encadrement 

Via Red-on-line Academy, notamment grâce à la formation « Enjeux santé sécurité au travail (SST) : responsabiliser l’encadrement » , vous pouvez développer les compétences indispensables à une culture sécurité durable. 

Conclusion : passer à l’action pour ancrer une culture sécurité durable 

Construire une culture sécurité ne se limite ni à un slogan ni à quelques actions ponctuelles. C’est une démarche structurée, qui s’appuie sur : 

  • Un leadership clair. 
  • Des rôles bien définis. 
  • Une communication proche du terrain. 
  • Des compétences adaptées. 
  • Un signalement facilité et un traitement rigoureux des incidents. 
  • Une analyse continue des risques dans le temps. 
  • Un pilotage par les indicateurs et l’amélioration continue. 

En combinant ces 7 étapes avec les solutions et l’accompagnement Red-on-line, vous disposez de tous les leviers pour réduire durablement les risques, renforcer l’engagement des équipes et faire de la culture sécurité un véritable atout pour la performance globale de votre entreprise. 

FAQ : Culture sécurité

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