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Entreprises et santé : pourquoi agir au-delà des obligations légales ?
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Un DRH que j’essayai de motiver à être proactif (sans utiliser l’argument de l’obligation légale), plutôt que purement réactif en santé…
Un DRH que j’essayai de motiver à être proactif (sans utiliser l’argument de l’obligation légale), plutôt que purement réactif en santé au travail, m’a expliqué : « Il faut bien dire que la santé est une machine à claques. Quand on s’en occupe bien, il ne se passe… rien et donc personne ne vous dit merci. Et comme il y a toujours un événement indésirable qui va survenir, quoi que vous fassiez, vous serez accusé. Alors, au moins avec les obligations légales, on fait et on ne se pose pas de questions métaphysiques. »La question des critères de satisfaction des décideurs
Depuis les travaux fondateurs de la sociologie des organisations de Michel Crozier, on sait que lorsqu’un décideur résiste, il n’est en général ni bête ni méchant. Il résiste parce que ce qui lui est proposé ne cadre pas avec ses critères de satisfaction. Il faut donc se demander ce que sont ses critères et développer un argumentaire qui leur correspond.Dix (1 + 9) raisons d’agirx
- La conformité réglementaire que j’ai abordée dans mon précédent billet.
- Les valeurs humanistes, c’est-à-dire le souci de préserver le capital humain dans un contexte de population vieillissante, de promouvoir la dignité, la solidarité, l’égalité Femmes – Hommes, etc.
- Les conséquences des accidents de travail et des maladies professionnelles qui sont de nature humaine, financière, managériale et juridique.
- Le besoin de renforcer la confiance interne, le dialogue et le lien social.
- Les risques psychosociaux, notamment le stress et les autres risques transversaux qui ne sont pas l’apanage de métiers spécifiques et qui perturbent le quotidien de la production.
- La nécessité du leadership qui passe notamment par l’exemplarité, gage d’engagement et dévouement.
- Le retour sur investissement de la prévention et son lien avec la performance qui est documenté par de nombreuses études.
- La crédibilité commerciale : si on veut faire du bien à ses clients, il faut faire du bien à ses employés. Certains appellent cela la « symétrie des intentions ».
- L’évitement des crises dont la gestion est toujours plus coûteuse que la prévention.
- La concurrence internationale, la promotion de l’image et de la réputation, l’accroissement de l’attractivité, qui conduit les entreprises à faire certifier leur système de management de la santé et de l’environnement comme le propose la norme ISO 45001.