• Carrière
  • Blog Red-on-line
  • FAQ
  • Contact

LE BLOG RED-ON-LINE

Comment réaliser son DUERP : 6 étapes pour une évaluation des risques efficace et pérenne

Résumé de l'article en 30 secondes

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est souvent perçu comme une obligation réglementaire supplémentaire à gérer.

Pourtant, lorsqu’il est construit avec méthode, il devient un véritable levier de pilotage de la prévention : il structure l’identification des dangers, hiérarchise les priorités et facilite le suivi des actions dans la durée.

Dans un contexte où les attentes des salariés et des représentants du personnel se renforcent, où les contrôles se multiplient et où les obligations de conservation et de traçabilité du DUERP se sont accrues, disposer d’un document unique à jour, exploitable et aligné sur la réglementation n’est plus une option.

C’est un enjeu stratégique pour sécuriser l’employeur et protéger durablement les équipes.

Cet article vous propose une démarche en 6 étapes pour élaborer ou refondre votre DUERP, en montrant comment l’appui d’une veille réglementaire structurée, d’un logiciel d’évaluation des risques et de formations dédiées peut transformer ce document en outil opérationnel, au service de votre culture prévention.

Comment réaliser son DUERP : 6 étapes pour une évaluation des risques structurée et efficace 

Le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est au cœur de la démarche de prévention en entreprise. Obligatoire dès l’embauche du premier salarié, il recense les dangers auxquels les travailleurs peuvent être exposés et formalise les résultats de l’évaluation des risques professionnels. 

Longtemps perçu comme une formalité administrative, le DUERP s’impose désormais comme un véritable instrument de pilotage de la santé et de la sécurité au travail. L’intensification des contrôles, les attentes renforcées des représentants du personnel et des salariés, ainsi que les exigences en matière de conservation et de traçabilité en font un enjeu stratégique pour les organisations. 

La question n’est donc plus de savoir s’il est nécessaire de disposer d’un DUERP, mais plutôt de comprendre comment élaborer un DUERP utile, à jour et conforme au cadre réglementaire. 

Cet article propose une démarche en six étapes pour construire ou actualiser un DUERP opérationnel. L’objectif est double : protéger les salariés et sécuriser l’entreprise sur le plan juridique, tout en mettant en perspective le rôle d’un logiciel dédié, de la veille réglementaire et de la formation des acteurs internes. 

1. Le DUERP, socle de la démarche de prévention 

Le DUERP constitue la base structurante de la politique de prévention des risques professionnels de l’entreprise. C’est votre feuille de route pour la sécurité, celle qui vous permet de structurer vos actions, de savoir où investir en priorité et, le jour où l’inspection du travail passe ou qu’un accident survient, de prouver que vous avez une démarche proactive. 

1.1. Finalité du DUERP 

Le DUERP poursuit trois finalités principales : 

  • Identifier les dangers présents dans l’entreprise : équipements de travail, produits chimiques, organisation du travail, aménagement des locaux, … 
  • Évaluer les risques associés à ces dangers, en appréciant la gravité potentielle des dommages et la fréquence d’exposition des salariés. 
  • Définir et planifier les actions de prévention à mettre en œuvre : mesures techniques, organisationnelles, humaines ou complémentaires (EPI). 

Ce document permet ainsi de passer d’une perception diffuse des risques à une démarche structurée, argumentée et priorisée. 

1.2. Champ d’application 

Le DUERP est obligatoire dès l’embauche du premier salarié, quels que soient : 

  • La taille de la structure (TPE, PME, grande entreprise). 
  • Le secteur d’activité (industrie, BTP, tertiaire, santé, commerce, logistique, etc.). 
  • Le statut de l’employeur (privé, public, associatif). 

L’absence de service HSE dédié ne dispense pas l’employeur de ses responsabilités. Celui-ci peut toutefois s’appuyer sur des ressources externes, des logiciels dédiés ou des formations spécialisées pour structurer sa démarche. 

1.3. Un document unique mais évolutif 

Le caractère « unique » du DUERP ne signifie pas qu’il s’agit d’un document figé. Il doit faire l’objet de mises à jour régulières et à chaque modification importante des conditions de travail. 

La mise à jour s’impose notamment : 

  • En cas de déménagement ou de changement significatif des locaux. 
  • Lors de l’acquisition de nouvelles machines ou de nouveaux procédés. 
  • En cas de réorganisation importante du poste de travail. 
  • À la suite d’un accident grave ou d’un incident significatif. 
  • Lors de l’entrée en vigueur de nouveaux textes réglementaires impactant les risques ou les obligations de l’entreprise. 

Cette dynamique fait du DUERP un document vivant, intégré au fonctionnement quotidien de l’organisation. 

2. Étape 1 – Organiser la démarche d’évaluation des risques 

Avant de débuter l’analyse des risques, il est essentiel de définir qui pilote la démarche et selon quelles modalités. Sans ce cadrage initial, le DUERP risque d’être incomplet, peu cohérent et difficile à actualiser. 

2.1. Constituer une équipe projet 

Même dans une structure de petite taille, il est préférable de ne pas concentrer l’ensemble du sujet sur une seule personne. Il convient de constituer une équipe projet même restreinte, représentative des principaux acteurs de l’entreprise, par exemple : 

  • Un membre de la direction. 
  • Le responsable HSE / QSE, lorsqu’il existe. 
  • Un ou plusieurs managers opérationnels (atelier, logistique, magasin, service client, etc.). 
  • Un représentant du personnel (CSE). 
  • Éventuellement un salarié disposant d’une connaissance approfondie du métier. 

Cette équipe : 

  • Valide la méthodologie d’évaluation. 
  • Définit le périmètre (sites, services, métiers). 
  • Fixe le calendrier de travail (réunions, visites de terrain, points de mise à jour). 
  • Suit la mise en œuvre du plan d’actions de prévention issu du DUERP. 

L’enjeu est que le DUERP soit perçu comme un outil partagé, et non comme le document détenu par une seule personne. 

2.2. Définir une méthode et des outils adaptés 

Il convient ensuite de préciser : 

  • La manière dont les risques seront évalués (critères de gravité, de fréquence, de maîtrise du risque). 
  • Les seuils de priorité (à partir de quel niveau de risque une action doit-elle être engagée rapidement ?). 
  • Les modalités de collecte de l’information (entretiens, observations terrain, formulaires, etc.). 

Plusieurs types d’outils peuvent être mobilisés : 

  • Un tableur Excel peut être suffisant pour des structures simples. 
  • Solutions logicielles dédiées ou plateformes en ligne, plus adaptées en cas de structure multi-sites, de diversité de métiers ou de volume important d’actions. 
  • Accompagnement ponctuel par un consultant, pour structurer la méthode puis la déployer en interne. 

L’important est de retenir une organisation réaliste, en cohérence avec la taille, les ressources et les enjeux de l’entreprise, tout en garantissant la pérennité de la démarche. 

3. Étape 2 – Définir des unités de travail pertinentes 

Le découpage en unités de travail conditionne la qualité de l’évaluation des risques. Un découpage inadapté rend le DUERP soit trop général, soit trop complexe. 

3.1. Définition d’une unité de travail 

Une unité de travail regroupe des salariés qui sont exposés à des risques de même nature, parce qu’ils : 

  • Exercent des fonctions similaires. 
  • Travaillent dans un même environnement. 
  • Utilisent des équipements identiques. 
  • Réalisent des tâches comparables. 

À titre d’exemples, une entreprise peut distinguer : 

  • « Bureaux – fonctions support ». 
  • « Ligne de production A ». 
  • « Préparateurs de commandes – entrepôt ». 
  • « Techniciens en intervention chez les clients ». 
  • « Équipe de vente en magasin ». 
  • « Salariés en télétravail ». 

La question clé à se poser pour chaque unité de travail est la suivante : 
« Les salariés de cette unité sont-ils globalement exposés aux mêmes dangers ? » 

3.2. Éviter les découpages inadaptés 

Deux dérives doivent être évitées : 

  • Un découpage trop large (par exemple une unité unique « salariés » pour l’ensemble de l’entreprise), qui conduit à passer sous silence des risques spécifiques. 
  • Un découpage trop fin (presque une unité par individu ou micro-tâche), qui alourdit considérablement la gestion et la mise à jour du DUERP. 

L’objectif est de trouver un équilibre : un niveau de détail suffisant pour identifier les risques significatifs, tout en conservant une structure lisible et gérable dans la durée. 

3.3. Cas des organisations complexes 

Dans les entreprises multi-sites ou recourant largement à la sous-traitance et à l’intérim, le découpage demande une attention particulière. Il est pertinent de : 

  • Définir une trame commune d’unités de travail par type d’activité (préparation de commandes, maintenance, réception/expédition, etc.). 
  • Permettre à chaque site d’adapter cette trame à ses spécificités. 
  • Intégrer les risques liés à la coactivité (entreprises extérieures intervenant sur site, interventions chez les clients, chantiers multi-entreprises). 

Les solutions logicielles permettent de structurer ce découpage de manière homogène tout en laissant une marge d’adaptation locale. 

4. Étape 3 – Identifier l’ensemble des dangers 

Une fois les unités de travail définies, il convient d’identifier de manière exhaustive les dangers auxquels les salariés sont exposés. 

4.1. Croiser les sources d’information 

Pour ne pas omettre de dangers significatifs, il est nécessaire de croiser plusieurs sources : 

  • Observations de terrain : analyse du travail réel, des gestes, des flux, des interactions. 
  • Entretiens avec les salariés et les managers : remontée des difficultés, des situations à risque, des contournements de consignes. 
  • Exploitation des données existantes : accidents du travail, presque-accidents, situations dangereuses signalées. 
  • Consultation des documents techniques et réglementaires : fiches de données de sécurité, notices de machines, rapports de maintenance, comptes rendus du CSE, etc. 

Cette phase fonde la pertinence du DUERP : elle ancre l’évaluation dans la réalité terrain du travail. 

4.2. Ne pas se limiter aux risques « évidents » 

Outre les risques immédiatement perceptibles (machines, chutes, électricité, produits dangereux), il est indispensable d’examiner : 

  • La charge physique : manutentions manuelles répétées, postures contraignantes, travail à genoux ou bras en l’air. 
  • La charge mentale et les risques psychosociaux : pression temporelle, objectifs difficiles à atteindre, tensions au sein des équipes, isolement (notamment en télétravail), manque de soutien hiérarchique. 
  • Les horaires atypiques : travail de nuit, horaires décalés. 
  • Les facteurs liés à l’environnement de travail : bruit, vibrations, températures extrêmes, éclairage inadapté. 
  • Les situations de coactivité. 
  • Les situations de changement : nouveaux outils, réorganisations, déménagements, etc. 

Le DUERP permet souvent de révéler des risques peu visibles mais présents au quotidien et susceptibles d’avoir un impact important à moyen ou long terme. 

4.3. S’appuyer sur des référentiels sectoriels 

Les référentiels élaborés par les branches professionnelles, l’INRS, les fédérations ou issus d’audits antérieurs offrent des listes de risques types (chutes de plain-pied, TMS, chutes de hauteur, risques chimiques, circulation d’engins, exposition au public, etc.). 

Ces référentiels peuvent être utilisés comme check-lists pour vérifier que les principaux risques potentiels ont été examinés, sans pour autant recopier des modèles standardisés qui ne correspondent pas à la réalité de l’entreprise. 

5. Étape 4 – Évaluer et hiérarchiser les risques 

Après l’identification des dangers, il est nécessaire d’évaluer les risques pour déterminer l’ordre de priorité des actions à mettre en place. 

5.1. Définir une grille de cotation partagée 

Une grille de cotation simple et comprise de tous est préférable à des systèmes trop complexes. La plupart des entreprises s’appuient sur : 

  • La gravité potentielle : de la blessure bénigne à l’accident mortel, en passant par l’incapacité temporaire ou permanente, la maladie professionnelle, etc. 
  • La probabilité ou fréquence d’exposition : exposition quotidienne, fréquente, occasionnelle ou rare. 
  • Le niveau de maîtrise du risque : existence et efficacité des mesures de prévention en place, degré de respect des consignes. 

Chaque critère peut être noté sur une échelle (par exemple de 1 à 4 ou de 1 à 5). Le croisement de ces notes dans une matrice de criticité permet de classer les risques selon plusieurs niveaux : faibles, modérés, importants, critiques. 

5.2. Définir ce qui est acceptable ou non 

Il convient ensuite d’identifier : 

  • Les risques inacceptables, nécessitant une action immédiate ou rapide. 
  • Les risques significatifs, à traiter dans le cadre d’un plan d’actions planifié. 
  • Les risques résiduels, à surveiller sans mise en œuvre de mesures lourdes à court terme. 

Cette hiérarchisation conditionne l’efficacité de la démarche : si tous les risques sont déclarés « prioritaires », aucun ne l’est réellement. 

5.3. Associer les acteurs de terrain à l’évaluation 

L’évaluation ne doit pas être réalisée uniquement de manière centralisée et théorique. L’implication des managers, des salariés et des représentants du personnel permet : 

  • De réajuster certaines cotations de gravité ou de fréquence. 
  • De vérifier l’efficacité réelle des mesures de prévention existantes. 
  • De renforcer l’adhésion aux priorités définies. 

Plus la démarche est partagée, plus les décisions de prévention sont comprises et appliquées. 

6. Étape 5 – Traduire l’évaluation en plan d’actions de prévention 

L’évaluation des risques n’a de sens que si elle est suivie d’actions concrètes. 

6.1. Définir des mesures de prévention adaptées 

Pour chaque risque identifié comme important ou critique, il est nécessaire de déterminer quelle mesure permettra de le réduire de façon significative. Les actions possibles peuvent être de nature : 

  • Technique : modification de procédés, substitution de produits, changement d’équipements, installation de protections collectives. 
  • Organisationnelle : réaménagement de postes, révision des horaires, répartition différente des tâches, limitation de certaines expositions. 
  • Humaine : formation, sensibilisation, accompagnement managérial. 
  • Complémentaire : mise à disposition et contrôle de l’utilisation des équipements de protection individuelle. 

L’ensemble de ces actions peut être formalisé dans un plan d’actions de prévention. Pour certaines entreprises, ce plan alimente le programme annuel de prévention et d’amélioration des conditions de travail. 

6.2. Attribuer une responsabilité et des échéances 

Chaque action de prévention doit être clairement structurée et comporter à minima : 

  • Un responsable identifié (personne ou fonction). 
  • Une échéance réaliste. 
  • Un objectif précis (réduction de la charge physique, sécurisation d’une zone à risque, diminution du niveau sonore, etc.). 

Des indicateurs simples peuvent être associés : 

  • Réalisation ou non de l’action. 
  • Évolution du nombre d’accidents ou de presque-accidents. 
  • Taux d’utilisation effective des EPI. 
  • Nombre de situations dangereuses remontées. 

L’objectif est de pouvoir démontrer le lien entre les actions décidées, leur mise en œuvre et l’amélioration constatée sur le terrain. 

6.3. Assurer un suivi régulier 

Le plan d’actions doit être suivi dans la durée, et pas uniquement lors de préparations d’audits ou de contrôles. Il est recommandé d’organiser des revues périodiques (par exemple trimestrielles) pour : 

  • Faire le point sur les actions réalisées ou en retard. 
  • Ajuster ou compléter les actions si nécessaire. 
  • Intégrer les nouveaux risques ou les évolutions organisationnelles. 

Ces revues peuvent être intégrées aux réunions HSE, aux réunions de managers ou aux séances du CSE. 

7. Étape 6 – Rédiger, diffuser et mettre à jour le DUERP 

Lorsque l’analyse est réalisée et les actions définies, l’ensemble doit être formalisé dans un DUERP clair, structuré et évolutif. 

7.1. Rédiger un document lisible et exploitable 

Le DUERP doit permettre à un lecteur externe (nouveau responsable, auditeur, représentant du personnel, etc.) de comprendre : 

  • Le contexte de l’entreprise (sites, effectifs, activités). 
  • La méthodologie retenue (découpage en unités de travail, critères d’évaluation, matrice de criticité). 
  • Les résultats de l’évaluation par unité de travail. 
  • Le plan d’actions associé ou le lien vers celui-ci. 

L’enjeu est de produire un document structuré et utilisable, plutôt qu’un document volumineux difficilement exploitable. 

7.2. Assurer l’accessibilité et l’appropriation 

Le DUERP doit être tenu à disposition des salariés, de leurs représentants, du service de prévention et de santé au travail et des autorités de contrôle. Au-delà de cette exigence réglementaire, il peut devenir un support efficace de dialogue : 

  • Lors des réunions CSE. 
  • Dans le cadre de l’accueil et de la formation des nouveaux arrivants. 
  • Pendant les sessions de sensibilisation ou de formation internes. 
  • Lors d’échanges avec les équipes sur les risques liés à leur métier. 

Une utilisation régulière du DUERP contribue à renforcer la culture de prévention. 

7.3. Organiser les mises à jour 

Pour éviter que le DUERP ne devienne obsolète, il est nécessaire de planifier : 

  • Une mise à jour périodique (par exemple annuelle). 
  • Des mises à jour ponctuelles en cas d’événement significatif (projets, changements majeurs, accidents, nouvelles obligations réglementaires). 

Il s’agit alors d’ajuster le document existant : modification d’unités de travail, révision des cotations, ajout ou clôture d’actions de prévention. 

7.4. Apport d’un logiciel dédié pour la traçabilité 

La gestion du DUERP sur support papier ou via des fichiers dispersés complique souvent l’identification de la dernière version et la compréhension de l’historique. 

Une solution logicielle SAAS permet : 

  • De conserver l’historique des versions. 
  • De tracer les modifications (contexte, date, auteur). 
  • De mettre à disposition la version à jour aux différents acteurs internes et externes. 

Le DUERP devient ainsi un document réellement mis à jour, intégré au système de management de la prévention. 

8. L’intérêt d’un logiciel d’évaluation des risques 

La méthode décrite peut être mise en œuvre à l’aide d’Excel. Toutefois, dès que l’organisation compte plusieurs sites, métiers ou un volume important d’actions, l’usage d’Excel atteint vite ses limites et le recours à un logiciel d’Evaluation Des Risques dédié apporte des gains significatifs. 

8.1. Centralisation des informations 

Un logiciel SAAS dédié permet de centraliser : 

  • Les unités de travail. 
  • Les dangers et les risques évalués. 
  • Les plans d’actions. 
  • L’historique des mises à jour. 

Les dangers sont liés aux différentes unités de travail et aux plans d’actions affiliés. 

Tous les acteurs travaillent ainsi sur une base de données unique, avec une méthode harmonisée. 

8.2. Cohérence inter-sites 

Pour les organisations multi-sites, un logiciel facilite : 

  • La mise en place d’une structure commune (méthode, grille de cotation, typologie de risques, modèles d’unités de travail). 
  • L’adaptation locale en fonction des spécificités de chaque site. 
  • La comparaison des niveaux de risques et des actions entre sites ou métiers. 

La démarche gagne en cohérence et en lisibilité. 

8.3. Pilotage des actions de prévention 

Un logiciel ne se contente pas de stocker des informations : il facilite le pilotage opérationnel : 

  • Visualisation des actions en retard ou à échéance. 
  • Filtres par site, thème de risque ou responsable. 
  • Préparation simplifiée des réunions CSE, des revues de direction et des audits. 

Le DUERP est ainsi pleinement intégré au pilotage de la prévention. 

8.4. Facilitation du reporting 

Les fonctionnalités de reporting permettent de générer rapidement : 

  • Des tableaux de bord par site, par type de risque, par action. 
  • Des synthèses pour les bilans annuels ou les réunions de direction. 
  • Des exports pour les audits internes ou externes. 

Cette capacité de reporting réduit le temps consacré à la consolidation manuelle et libère du temps pour les actions de terrain. 

9. L’accompagnement Red-on-line : veille, solution SaaS et expertise 

La mise en œuvre d’un DUERP efficace repose également sur la capacité de l’entreprise à suivre les évolutions réglementaires, à structurer ses données et à monter en compétence en interne. 

Red-on-line propose un accompagnement qui articule ces différents volets. 

9.1. Veille réglementaire HSE 

Le DUERP doit intégrer les exigences légales applicables en matière de santé et de sécurité au travail. Or, le cadre réglementaire évolue de manière régulière. 

La solution de Veille et Conformité Réglementaire HSE  de Red-on-line permet notamment : 

  • De disposer d’un référentiel personnalisé en fonction des activités, des sites et des implantations. 
  • De suivre les nouveaux textes et leurs évolutions. 
  • De bénéficier d’analyses permettant de comprendre les impacts concrets sur les sites, les risques et les obligations de l’entreprise. 

Cette veille facilite l’alignement du DUERP avec les exigences réglementaires et l’anticipation des évolutions à venir. 

9.2. Module d’évaluation des risques 

Au sein de sa plateforme HSE, Red-on-line met à disposition un module dédié à l’évaluation des risques. Celui-ci permet de : 

  • Structurer les unités de travail sur un ou plusieurs sites. 
  • Recenser les dangers et évaluer les risques selon une méthode homogène. 
  • Hiérarchiser les risques et générer un plan d’actions. 
  • Suivre dans le temps l’avancement des actions à l’aide de tableaux de bord. 

Le DUERP devient ainsi le reflet des données saisies et mises à jour dans l’outil. 

9.3. Une approche intégrée 

L’approche Red-on-line repose sur la combinaison : 

  • D’un logiciel HSE en mode SaaS. 
  • D’une veille réglementaire structurée. 
  • Et de l’intervention d’experts pouvant accompagner les équipes dans la durée. 

Cette articulation permet de disposer d’un DUERP reposant sur des données actualisées, cohérent avec les obligations légales et intégré à la gestion globale de la prévention. 

10. Se former pour prévenir efficacement les risques SST 

Au-delà des outils et des méthodes, la réussite de votre démarche de prévention repose sur le niveau de maîtrise des personnes impliquées : direction, managers, référents HSE, membres du CSE, etc. La formation constitue un levier clé pour transformer le DUERP en plan d’actions concret et suivi. 

10.1. La formation SST « Prévenir efficacement les risques » 

Red-on-line Academy propose la formation SST « Prévenir efficacement les risques », centrée sur la compréhension et la mise en œuvre des exigences réglementaires en santé-sécurité au travail. 

Cette formation permet notamment de : 

  • Clarifier le cadre juridique de la santé et sécurité au travail et les responsabilités des différents acteurs (employeur, encadrement, salariés, CSE, etc.). 
  • Identifier les principaux risques professionnels (chimiques, physiques, organisationnels, psychosociaux…) et les obligations associées. 
  • Comprendre la logique de prévention (évitement du risque, substitution, protections collectives, organisation du travail, EPI, etc.). 
  • Relier la réglementation SST aux démarches opérationnelles de terrain : DUERP, plan d’actions, programme annuel de prévention, PAPRIPACT. 

Elle s’inscrit dans une approche très opérationnelle, avec des exemples concrets issus de situations de travail et de retours d’expérience. 

10.2. La formation DUERP : identifier, évaluer et agir sur les risques professionnels 

Cette formation pratique et concrète sur le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels (DUERP) s’adresse à toutes les personnes impliquées dans sa rédaction et sa mise à jour. Elle vous permettra de maîtriser le cadre légal, d’identifier les bonnes pratiques et de transformer le DUERP en un véritable outil stratégique pour piloter efficacement la prévention des risques. 

10.3. Public concerné 

Les formations s’adressent à tous les acteurs impliqués dans la prévention des risques professionnels, notamment : 

  • Responsables HSE / QSE. 
  • Dirigeants et gérants de TPE/PME. 
  • Managers de proximité et encadrement intermédiaire. 
  • Membres du CSE ou de commissions SSCT. 
  • Référents ou correspondants sécurité. 

Elle convient aussi bien aux organisations qui structurent pour la première fois leur démarche SST qu’à celles qui souhaitent renforcer leurs pratiques existantes. 

En formant les acteurs clés, l’entreprise augmente sa capacité à faire vivre le DUERP au quotidien et à ancrer la prévention dans ses pratiques opérationnelles. 

Conclusion – Vers un DUERP réellement opérationnel 

Un DUERP efficace repose sur : 

  • Une méthode structurée, depuis l’organisation de la démarche jusqu’à la mise à jour régulière. 
  • Un pilotage rigoureux des risques et des actions de prévention. 
  • Des outils adaptés, facilitant la centralisation, la cohérence inter-sites, la traçabilité et le reporting. 
  • Une veille réglementaire permettant de maintenir l’alignement avec les obligations légales. 
  • Et la montée en compétences des acteurs internes. 

Dans cette perspective, le DUERP ne se réduit pas à la satisfaction d’une obligation réglementaire. Il devient un levier de maîtrise des risques professionnels, au service de la performance globale de l’entreprise et de la protection de la santé et de la sécurité des salariés. 

FAQ : A propos du DUERP

Sur le même sujet

Gérez vos risques HSE avec clarté et efficacité, partout dans le monde.

Découvrez comment nos solutions peuvent s’adapter à vos problématiques.

Red-on-line, partenaire de confiance pour la conformité et la maitrise des risques HSE

250 000+

UTILISATEURS

2 000+

ENTREPRISES CLIENTES

15 000+

SITES

100+

PAYS