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Barrages : précisions sur le contenu des études de dangers
Un arrêté du 3 septembre 2018 précise les dispositions applicables au contenu de l’étude de dangers des barrages. La référence aux digues est notamment supprimée puisque les dispositions relatives aux études de dangers des systèmes d’endiguement sont fixées par un arrêté du 7 avril 2017. Ainsi, l’arrêté du 3 septembre 2018 prend en compte les particularités des seuls barrages dans la détermination du contenu de l’étude de dangers défini en annexe de l’arrêté. En conséquence, l’arrêté du 12 juin 2008 définissant le plan de l’étude de dangers des barrages et des digues et en précisant le contenu est modifié.
Contenu de l’étude de dangers
Il est désormais précisé que le contenu de l’étude de dangers ou sa mise à jour dépend de l’obligation règlementaire à la source de son élaboration ou de sa mise à jour, en plus de la prise en compte de la complexité de l’ouvrage et de l’importance des enjeux pour la sécurité des personnes et des biens. Ainsi, l’arrêté du 3 septembre 2018 identifie trois situations de réalisation d’une étude de dangers qui selon les cas, modifieront l’appréciation de son contenu de l’étude de dangers :
- dans le cadre d’une construction de barrage pour laquelle l’étude sera jointe au dossier de demande d’autorisation environnementale ou de demande d’approbation en cas de concession ;
- dans le cadre de travaux sur un barrage existant, pour lesquels l’étude sera jointe au dossier de nouvelle approbation ou de nouvelle autorisation. Dans ce cas, l’actualisation des éléments de la dernière étude valide concernant les travaux projetés pourra suffire.
- dans le cadre d’une actualisation de l’étude de dangers (10 ans pour les barrages de classe A, 15 ans pour la classe B, 20 ans pour les ouvrages de classe C et 10 ans pour les conduites forcées conformément au II de l’article R214-117 du Code de l’environnement).
- s’il ne peut être procédé dans ce délai de 24 mois, à l’intégralité des vérifications et investigations nécessaires dans les conditions usuelles de fonctionnement du barrage,
- si les dernières investigations ou vérifications concernées datant de plus de 24 mois ne remettent pas en cause leur validité dans le cadre de l’étude de dangers.